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Compte-rendu de la 5e journée : Hot Rocket from pillar to post !
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Compte-rendu de la 5e journée : Hot Rocket from pillar to post !
Il ne s’est pas arrêté en ligne droite. La victoire de Hot Rocket dans l’épreuve principale d’hier s’inscrit dans un cadre parfaitement logique, vu la belle forme dont jouit ce coursier.
Les habitués du training matinal l’avait certainement repéré. D’ailleurs, les risques de le louper était minimes, presque inexistants même tant Hot Rocket émerveillait lorsqu’il faisait sa rentrée au paddock, pour regagner l’écurie, à l’issue de ses work-outs. Son entraîneur, Vincent Allet, ne manqua pas de souligner, hier, lors de l’entretien d’après-course que «Hot Rocket n’a fait que reproduire ce qu’il faisait au training». On se tiendra tous d’accord sur ce fait…
Dès ses premières sorties, Hot Rocket a su démontrer ses qualités. Particulièrement quand il se trouve en tête. A contrôler la course comme il le veut. Sa victoire d’hier ressemble à celle acquise le 28 octobre dernier lorsqu’il fit cavalier seul du début à la fin pour s’imposer, au final, avec une avance de plus de deux longueurs sur Not Liable.
On a eu droit à un scénario presque semblable hier. Dès l’ouverture des boîtes, Hot Rocket utilisa un de ses atouts principaux, soit sa rapidité au départ, pour se porter aux avant-postes. Mais il ne le fit pas sans difficultés car, Azapel avait décidé de le faire courir un peu. Ainsi, il a fallu à Hot Rocket se battre sur environ 200 mètres pour finalement parvenir à ses fins, soit se retrouver en tête. Une fois cela fait, le cavalier David n’a eu qu’à régler le pas de son coursier. Derrière se trouvaient Azapel et à l’extérieur du coursier dont pilotait Mullen, Mining Prospect. Ensuite, arrivaient les Makes Me Wonder, Polar Falcon entre autres… Sauf Capitaine, car celui-ci ayant forcé sa stalle juste avant le départ de l’épreuve, fit un tour complet de la piste avant d’être arrêté par les handlers, déclaré non partant après un rapide coup d’œil du vétérinaire de service et reconduit à l’écurie…
Le sprint lancé au 400m, tous se mirent à la poursuite de Hot Rocket. Celui-ci, bénéficiant d’une balance parfaite d’un Dereck David en pleine confiance, alla rechercher au fond de lui la combativité et la résistance nécessaires pour tenir les 200 derniers mètres de l’épreuve. Ces deux éléments se conjuguèrent parfaitement. Hot Rocket ne fit preuve d’aucun affaiblissement. A son intérieur, Azapel, piloté par un Richard Mullen motivé à marquer ses débuts sur notre turf par une victoire, donnait l’impression de pouvoir remonter le coursier de l’écurie Allet mais l’espoir s’annihilait à 50 mètres du but lorsqu’Azapel changea soudainement de ligne pour entrer en contact avec Hot Rocket. Une fois repris par son cavalier, c’était trop tard, le but était déjà arrivé. La victoire avait déjà choisi son élu, c’était Hot Rocket. Malgré le mauvais manoeuvre d’Azapel, il s’accrocha à sa deuxième place. Bobby Bear fit preuve d’une très belle fin de course pour prendre la troisième place alors que Mining Prospect s’adjugea le dernier accessit. Les débuts de ce coursier ont retenu l’attention et il va sans dire que ses prochaines sorties seront intéressantes à voir. A noter que les commissaires ont ouvert une enquête sur la course de Makes Me Wonder piloté par l’apprenti Hoolash et arrivé cinquième, dans cette épreuve. Celle-ci a été ajournée à mardi matin.
Triplé de Rousset et Geroudis
Après s’être approprié la première classique de la saison, la Duchess Of York Cup, la semaine dernière, par l’entremise de leur champion Solo Traveller et, du coup, la tête au classement des écuries, il semble que le duo Rousset-Geroudis s’est fixé comme objectif, cette semaine, d’accroître son avance. Et objectif atteint ! Car le duo s’est illustré en trois occasions. Leur récital a débuté avec le hongre bai Wieland dans la deuxième course, longue d’un kilomètre. Sa ligne et sa rapidité aidant, Wieland se porta en tête dès l’ouverture des boîtes et le resta jusqu’à la fin. Il réussit donc son passage de 46-30 à 51-35 et, plus intéressant encore, il boucla le parcours en 56.78, soit à 38 centièmes du record de la distance, détenu par Prince Paseo.
L’épreuve suivante également allait choisir comme vainqueurs le duo Rousset-Geroudis. Leur représentant, Obama, bénéficiant d’une course tranquille à l’avant, ne fut jamais rejoint par ses adversaires. Il aurait pu l’être car à environ 200 mètres du but, Amaphupho, qui avait fait la course en retrait, remonta très fort à l’extérieur mais en même temps, sa selle se déplaça et son cavalier, Preetam Daby, se retrouva en déséquilibre et chuta à environ 150 mètres du but. Spacebeam, favori de la course, prit à l’arrivée une modeste cinquième place. Seeking Angelo, engagé dans la septième course, allait terminer le récital du duo Rousset-Geroudis. Il laissa, au poteau des 1000m, le soin à Iwannadance de diriger les opérations pour faire la course en deuxième position. Et, une fois lancé en ligne droite, il montra, malgré ses 60,5 kg, qu’en 46-30, il faut le respecter.
Cédric Ségeon a signé sa deuxième victoire de la saison avec le même coursier qui lui avait permis d’activer son compteur 2013, soit Liquid Motion. Ce coursier, qui évoluait dans une classe supérieure par rapport à sa première sortie, a démontré qu’il a l’étoffe pour côtoyer l’élite.
La 200e d’Emamdee
Cette fois, ça y est ! Yashin Emamdee tient sa 200e victoire. La disqualification de Mc Naught l’a obligé à se remettre en quête de son 200e succès au Champ-de-Mars et c’est Pageantry qui le propulse dans ce cercle restreint de cavaliers ayant ramené plus de 200 vainqueurs sur notre hippodrome. Pageantry, lui, s’offre son premier succès chez nous, et ce, à sa douzième sortie. La 200e d’Emamdee et la première de Pageantry coincide avec la première 2013 de l’écurie Hugues Maigrot.
Grande première également pour Baynesfield et Rameshwar Gujadhur. Sauf que ce coursier a dû, lui, attendre sa 23e sortie pour goûter à sa première victoire. Mais le style dans lequel il s’est imposé pourrait, allons dire, compenser cette attente car Baynesfield a surclassé ses adversaires, reléguant son dauphin, Powder Snow, à plus de quatre longueurs.
L’écurie Paul Foo Kune, elle, a sauvé sa journée par l’entremise d’Eagle Award dans l’épreuve de clôture.
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